-OPÉRATION MINQUIERS II-

Les articles de presse concernant le débarquement
(23 journaux, dont la une du "TIMES")

Le 30 août 1998, un commando de 6 fusiliers-marins volontaires patagons, a débarqué à partir d'un voilier de 12 mètres sur l'île maîtresse des Minquiers, scellé des carreaux rappelant la souveraineté du roi de Patagonie sur sa colonie, apposé deux affiches, l'une rappelant l'opération de 1984, l'autre précisant que les "cabinets", présentés par l'occupant comme "l'édifice le plus méridional de d'Angleterre", sont en fait l'édifice "le plus septentrional du royaume de Patagonie", collé quelques PTG sur portes et volets et hissé les couleurs patagones sur le mât, en lieu et place du drapeau anglais, dont ils se sont emparés... Lecture a été faite des communiqués de 1984 et de 1998, et après un triple Hurrah Zara ! crié dans le vent, nos compatriotes ont regagné sains et saufs leur port d'attache. Tous nos volontaires ainsi que leurs compatriotes à terre chargés de la logistique et du ravitaillement (huîtres et maquereaux pêchés à Chausey, whiskey irlandais, etc...) ont été décorés de la "commémorative des Minquiers II".

·  Texte du communiqué adressé a la presse:

CONSULAT GENERAL DE PATAGONIE
Communiqué de presse

La Patagonie réaffirme ses droits sur l'archipel des Minquiers.

Le dimanche 30 août 1998 a l'aube, une division navale légère de la Flotte de Patagonie à débarqué sur l'archipel anciennement britannique des Minquiers, au sud des Iles Anglo-Normandes (voir notice géographique et historique en annexe).

Cette opération, décidée par le gouvernement de Sa Majesté Orélie-Antoine Ier, roi de Patagonie, à pour but de réaffirmer la souveraineté du royaume sur sa colonie des Minquiers. Le commando de débarquement, composé de fusiliers marins volontaire a scellé quelques signaux témoins aux couleurs du royaume frappés de l'inscription "Royaume de Patagonie -Minquiers-Port-Tounens", et hissé le pavillon royal bleu-blanc-vert en lieu et place du pavillon britannique, lequel pourra être restitué, dans l'honneur, à l'ambassade de Sa Majesté britannique à Paris.

Nous rappelons qu'un précédent corps de débarquement avait pris possession, le 1 juin 1984, de l'île-maîtress des Minquiers, rebaptisée Port-Tounens. Ce commando avant également procédé au scellement d'une plaque établissant la souveraineté de Sa Majesté Orélie-Antoine de Tounens, roi de Patagonie, sur sa colonie des Minquiers, ainsi qu'à l'envoi du pavillon royal au lieu-dit Port-Tounens. Cette cérémonie s'était déroulé en présence du consul général de Patagonie en France et du chef de la chancellerie maritime consulaire. Cette opération, comme celle du 30 août 1998, avait pour but de répliquer à l'occupation inacceptable et prolongée des Iles Malouines, ex Falkland, territoire patagon, par la Grande-Bretagne.

Les services de presse du consulat général
30 août l998

·  Annexe: Notice géographique et historique:

Situé entre Jersey et Saint-Malo, l'archipel des Minquiers est inhabité. A marée haute, il est complètement recouvert par les flots, à l'exception de l'Ile-maîtresse et de quelques rochers inaccessibles. Les Instructions Nautiques précisent "que l'on ne peut y naviguer qu'en connaissant parfaitement les lieux ou bien en lampant un bon coup de rhum avant de s'y engager..."

Politiquement, l'archipel des Minquiers est prétendument rattaché à la Grande-Bretagne via l'État de Jersey. Il n'en a pas toujours été ainsi. Durant de nombreux siècles, soit depuis le rattachement définitif du duché de Normandie à la France, l'archipel a sans cesse fait l'objet d'une contestation territoriale entre la France et l'Angleterre. En mai 1938, le peintre Marin Marie y débarqua avec une flotte de pêcheurs granvillais et l'occupa au nom de la France pendant quarante huit heures. Ce n'est qu'en 1953 que la Cour Internationale de Justice de La Haye, mal renseignée, attribua l'archipel des Minquiers à la Grand Bretagne, ainsi que l'archipel des Ecrébous, entre Jersey et le Cotentin, mettant fin aux justes prétentions françaises sur cette magnifique zone de pêche.

Le gouvernement patagon n'a fait que reprendre à son compte les droits français scandaleusement abandonnés par les gouvernements de la IVème République.

Les articles de presse concernant le débarquement
(23 journaux, dont la une du "TIMES")